













de Roberto Alvim
2007
Afin de relancer une économie en stagnation, le secrétaire d’Etat à la Sécurité publique et un entrepreneur de construction décident de donner le jour cyniquement à « la plus grande frayeur des nations développées », qui est aujourd’hui « du dernier cri » : le terrorisme.
Ils chargent une jeune femme, Minnie, de recruter les membres qui fonderont cette cellule révolutionnaire. Les raisons d’y adhérer sont diverses : « Nous étions le moyen par lequel on pouvait donner un sens à toute une gamme de haine, de frustrations et d'hystérie ; la Cellule révolutionnaire Club Mickey était un robinet pour vider l’angoisse de tous les enfants de la classe moyenne de Rio de Janeiro ! »
Il faut parfois se servir d'un poignard pour se frayer un chemin, raconte avec un humour décalé une action qui se déroule dans le tranquille Brésil de 2003 : la création et les errances d’un mouvement terroriste dont le projet révolutionnaire est d’assassiner dix personnalités du Show Business. La pièce décrit avec beaucoup d’ironie les valeurs contemporaines, créées par la télévision ou les grandes firmes du disque.
Interprétation:
Caroline Althaus, Virginie Meisterhans, Isabelle Tosic, Virginie Lièvre, Marc Mayoraz,Raoul Teuscher, Frédéric Lugon
Mise en scène: François Marin
Régie générale: Jérôme Ingravallo
Scénographie: Elissa Bier
Lumières: William Lambert
Costumes: Scilla Ilardo
Environnement sonore: Christophe Fellay
Responsable de production: Gwénaëlle Lelièvre
Théâtre du Crochetan
du 4 au 6 octobre
Théâtre de Valère
mercredi 10 octobre
Théâtre de l'Alambic
vendredi 12 et samedi 13 octobre
Théâtres Pulloff
du mardi 23 octobre au dimanche 11 novembre
Scènes magazine, Corinne Jacquiéry
Le Nouvelliste, Emmanuelle Es-Borrat